Niaouli

Cet arbre, que l’on peut rencontrer à Madagascar, en Australie ou en Nouvelle-Calédonie, fournit une huile essentielle à structure complexe dont les ingrédients majoritaires sont des oxydes, des monoterpénols, des sesquiterpénols. 

L’huile essentielle de niaouli est antibactérienne et antivirale. On l’utilise traditionnellement au niveau respiratoire. Ses propriétés se vérifient également au niveau génito-urinaire. Son action est réputée en cas de mycoses du type candida albicans. L’huile essentielle de niaouli est également un décongestionnant veineux, que l’on retrouvera immanquablement dans une foule de recettes d’usage externe ciblées sur le mauvais retour veineux, les jambes lourdes, les varices. Elle est fréquemment associée au cyprès. Elle offre une excellente compatibilité avec la peau, qui en fait un tonique cutané de qualité. En guise de protection, on pourra l’appliquer pure sur les parties de peau qui subiront une radiothérapie. Le tea tree convient également à cet usage. 

L’arôme du niaouli est reconnaissable entre tous : intense, complexe, camphré, soufré. Comme le tea tree, qui lui est proche à bien des égards, elle réconcilie avec les aspects concrets de l’existence, donne de l’assise, dissipe la confusion mentale et combat l’épuisement nerveux lorsqu’une immunité affaiblie en est la cause.

Le résumé qui suit est donné à titre informatif : il constitue une synthèse des propriétés décrites dans les ouvrages d’aromathérapie reconnus et/ou conformes à des traditions ancestrales et populaires. Les propriétés* présentées sont extraites du livre 'Aromathérapie Corps et Ame' d'André Bitsas aux éditions Amyris. Il n’est en aucun cas une information médicale ni une liste d’indications.