L’hydrolat est majoritairement indiqué en usage externe. L’usage interne n’est pas recommandé sauf indications très particulières.
Il est traditionnellement utilisé dans les soins des cheveux : cheveux fins, alopécie, démangeaisons du cuir chevelu, pellicules, apport de brillance aux cheveux secs et abîmés.
Utilisé tel quel, comme une lotion capillaire, il servira également à diluer des shampoings et des conditionneurs. Des synergies sont évidentes avec un autre tonique capillaire : l’hydrolat de romarin à cinéole. Selon la couleur des cheveux, il sera également associé à l’hydrolat de sauge officinale (cheveux roux et foncés) ou à l’hydrolat de camomille matricaire (cheveux blonds).
On appréciera aussi l’action de l’hydrolat sur les rétentions hydrolipidiques, par exemple pour aider à résorber les poches sous les yeux. On pensera à l’appliquer en compresses locales, sans autre ajout ou avant l’application d’une crème légère ou d’un gel. Des synergies sont possibles avec les hydrolats de ciste, d’hamamélis ou d’immortelle, toujours en externe. En interne, l’action sera renforcée par des hydrolats de drainage agissant en complémentarité, et notamment : HA de genévrier + HA de romarin à verbénone.
Dans le cadre de la préparation d’émulsions anticellulite, vous penserez à incorporer l’hydrolat de cèdre dans votre phase aqueuse.
Sur tout le corps, l’hydrolat de cèdre peut s’utiliser comme tonique de la circulation lymphatique, en compresses ou en brumisation.
Autre champ d’application moins connu : la fourrure des animaux. On s’en servira pour aider le chat à de débarrasser de ses phanères (allergènes, comme on le sait) et de ses puces. L’odeur assez délicate de cet hydrolat ne choque pas son odorat. Chez le chien, on s’en servira dans la même intention au moment du rinçage et en entretien par brumisation ; le chien semble mêeme avoir une prédilection pour l’odeur.
Usage interne : 1 à 2 cuillères à soupe dans 1 litre d’eau.
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