La phase ovulatoire est un vrai moment charnière de « switch hormonal » qui peut avoir un impact sur différents systèmes de notre corps et en particulier le système digestif et le système cutané.
Les œstrogènes atteignent leur plus haut niveau, déclenchant ainsi un pic de LH au niveau du cerveau, qui déclenchera lui-même l’expulsion d’un ovocyte mature : c’est l’ovulation.
Une fois l’ovocyte expulsé, son enveloppe appelé follicule et resté dans l’ovaire va se transformer en ce qu’on appelle le corps jaune, qui a pour rôle de commencer à produire de la progestérone pour spécialiser les cellules de l’endomètre et leur permettre de bénéficier de tous les nutriments et vaisseaux sanguins pour accueillir un futur embryon.
C’est cette bascule de la dominance des œstrogènes à celle de la progestérone qui peut causer des difficultés car le système digestif devra éliminer les œstrogènes qui ne sont plus usuels via la bille et les selles, et ce travail se fait en parallèle de l’arrivée de la progestérone qui a un effet ralentisseur sur l’organisme et donc aussi sur notre transit. Vous l’aurez compris, si le système digestif est au ralenti, alors il enverra des déchets à son bras droit : la peau.
C’est donc un moment où la peau peut être un peu plus grasse, comporter plus d’imperfections et demander un soin tout particulier.
Que faire en phase ovulatoire ?
Le mot d’ordre ici est l’élimination, on va donc la soutenir par tous les moyens. Au programme : une bonne hydratation, plein de légumes cuits dans l’alimentation pour favoriser le transit, du mouvement pour soutenir le péristaltisme intestinal et des plantes pour aider le foie et le transit dans leur mission : citron, romarin, mauve, ou encore artichaut et fumeterre au besoin.
En local, n’hésitez pas à ajouter un hydrolat par exemple de laurier à votre routine ainsi que deux petites gouttes d’huile essentielle de Tea tree dans votre huile végétale nourrissante, et à faire quelques masques à l’argile verte.