Santal du Pacifique

A l’origine, les précis d’aromathérapie se réfèrent au santal blanc, Santalum album. Surexploitée, cette espèce demande aujourd’hui à être préservée sous peine d’extinction définitive. En attendant une véritable gestion du santal blanc, l’huile essentielle de santal de Nouvelle-Calédonie – ou santal du Pacifique – Santalum austrocaledonicum lui sera préférée. Les deux espèces sont très semblables sur le plan de la biochimie : à côté des sesquiterpénols (près de 70 %), on trouve des aldéhydes et des sesquiterpènes.                            

L’huile essentielle de santal peut s’utiliser comme anti-infectieux au niveau génito-urinaire, et comme décongestionnant lymphatique et veineux. On retiendra surtout que bon nombre de femmes apprécieront son action pour décongestionner le petit bassin. On peut envisager son utilisation pour soulager les inflammations articulaires. C’est un ingrédient de choix en aromathérapie cosmétique, par ses propriétés assouplissantes et régénératrices, au service des peaux sèches, déshydratées, dévitalisées.

L’arôme qui s’en dégage est chaud, tenace, sec, boisé, ambré. Qualité commune à bon nombre d’HE extraites de bois, le santal élève l’esprit, lui donnant la capacité de s’ouvrir après l’avoir débarrassé de l’anxiété et autres manifestations du stress. Le raffinement du santal, son côté très légèrement épicé, lui confèrent un pouvoir relaxant et même euphorisant.

Le résumé qui précède est donné à titre informatif : il constitue une synthèse des propriétés décrites dans les ouvrages d’aromathérapie reconnus et/ou conformes à des traditions ancestrales et populaires. Les propriétés* présentées sont extraites du livre 'Aromathérapie Corps et Ame' d'André Bitsas aux éditions Amyris. Il n’est en aucun cas une information médicale ni une liste d’indications.